Cette interdiction de déplacement en soirée s’ajoute au confinement « classique » en vigueur depuis le 30 octobre. En journée, les bars, les restaurants et les cinémas restent fermés au moins jusqu’en janvier. Des décisions que le gouvernement justifie par une reprise à la hausse de la dynamique de l’épidémie de la Covid-19.
Très attendue, l’intervention du premier ministre Jean Castex sur l’évolution des mesures de restrictions sanitaires, a livré son verdict : sans surprise – et malgré une nouvelle baisse du taux d’incidence en Loire-Atlantique (passé de 58 à 53 pour 100 000 habitants entre vendredi et mardi) – il ne soulagera ni les bars, ni les restaurants qui vont rester fermés jusqu’à la mi-janvier. Idem pour le secteur culturel, dont les cinémas, qui espéraient un assouplissement et des possibilités de réouvertures dès mardi prochain. Pour tous ces professionnels, très gravement touchés par la crise, il faudra donc encore attendre et, pour eux comme pour les particuliers, les prochaines semaines risquent d’être longues. Qu’est ce qui va changer le 15 décembre, date à laquelle le gouvernement comptait faire basculer le confinement dans une version « allégée » ?
Pas grand-chose : certes, en journée, les attestations de déplacement ne seront plus nécessaires. En revanche, il faudra les remplir en soirée car un couvre-feu est instauré sur tout le territoire, à partir de 20 heures et jusqu’à 6 heures le lendemain. Sur cette tranche horaire, la moindre sortie devra être justifiée par des motifs impérieux. Cette mesure stricte sera appliquée -sans dérogation exceptionnelle – le 31 décembre au soir. La réouverture des commerces dits « non essentiels », en vigueur depuis le 28 novembre, est confirmée. Retour à la normale également pout les déplacements entre Régions qui ne seront plus conditionnés à la présentation d’une attestation (sauf, bien-sûr, pendant les périodes de couvre-feu). Enfin, dans la sphère professionnelle, le télétravail reste à privilégier par les employeurs jusqu’à nouvel ordre.
Pour info, le taux d’incidence du virus mesuré en Loire-Atlantique sur une proportion de 100 000 habitants, est le plus faible de la Région Pays de la Loire : 53, contre 86,7 en Maine-et-Loire, 100,2 en Mayenne, 108,2 en Sarthe, 58,3 en Sarthe.
264 personnes sont actuellement hospitalisés dans le département, dont 26 en service de réanimation.